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Des « humains » ou des « gardiens » plutôt que des « maîtres »

Dans les communications, je parle souvent d’ « humains » ou de « gardiens », jamais de « maître » ou de « propriétaire », voici pourquoi.





Les animaux ne nous appartiennent pas, nous ne pouvons pas être des propriétaires

Le terme « propriétaire » est souvent associé au fait qu’un animal nous appartient. Légalement parlant c’est le cas, mais nous savons bien à quel point la loi est éloignée de la réalité. Elle considère bien les animaux comme des êtres sensibles mais les assimile aussi à des biens meubles. Toutefois, les animaux sont loin de nous appartenir. Pour preuve, il suffit d’observer le nombre d’animaux qui disparaissent pour aller vivre dans d’autres familles ! Pour ceux qui ont un accès libre dehors, ils choisissent souvent de rentrer (pour l’alimentation, la sécurité, l’attention, l’amour, le confort…) tous les soirs dans le même foyer. Parfois, ils font un choix différent.


Voici des exemples pour illustrer cela :

Voici deux chats avec des parcours similaires. Ils ont été adoptés par des familles parce qu’ils ne réussissaient pas à être adoptés. Avant l’âge de 2-3 ans, ces deux chats très débrouillards ont disparu. Le premier est monté dans un camion de déménagement, s’y est caché et n’a jamais été retrouvé. Le deuxième est parti du jour au lendemain et n’est jamais rentré. Des communications croisées (à plusieurs communicateurs) ont permis de comprendre qu’ils avaient choisi de partir, pour vivre autre chose, car ils n’étaient pas dans la bonne famille. Quand on y regarde de plus près c’est assez logique. Les deux familles n’avaient pas prévu d’adopter un autre animal, finalement, elles n’étaient que des familles de passage.


Les animaux ne nous sont pas inférieurs, ne nous pouvons pas être des maîtres

Le terme « maître » renvoie à la suprématie de l’humain sur l’animal. Le « maître » est le dominant, celui qui décide pour l’animal, celui qui sait ce qui est bon pour l’animal. Il créé une hiérarchie. Cette hiérarchie est liée à notre égo. Si nous voulons sortir de ce système, dicté par l’égo, nous devons reprendre notre juste place, arrêter de se placer en haut de la pyramide et se considérer comme un acteur d’un écosystème au mettre titre que les animaux, les végétaux, les minéraux, l’eau, l’air… La communication animale est d’ailleurs un merveilleux outil pour cela ! En laissant la parole aux animaux, nous nous rendons compte à quel point ils sont sensibles et généreux, à quel point ils nous connaissent et nous guident. Une communication change à jamais notre regard sur eux, il est alors impossible de continuer à se prendre pour leur « maître ».


Nous ne sommes que de « gardiens », des « humains »

Le terme « gardien » renvoie à celui qui prend soin de l’animal. La hiérarchie disparait mais personnellement je trouve que la propriété reste. Je ne le trouve aussi pas très adapté. Avec les communications, je me suis rendue compte à quel point ils peuvent se rendre malade pour prendre soin de nous. Alors, finalement, qui prend le plus soin de qui ?

Personnellement, je préfère le mot « humain ». Pourquoi ? Parce que quand je dis « j’ai un chat », j’imagine mon chat répondre dans la même situation « j’ai un humain ». Cela me parait tellement plus simple de parler en termes d’espèces et plus équitable.


Ce mot fait descendre l’espèce humaine de son piédestal pour le remettre au même niveau que les autres êtres vivants, à sa juste place. Et cela n’a rien de péjoratif, de dévalorisant. Se mettre au même étage que les animaux ne nous enlève pas notre valeur, nos compétences spécifiques. Nous reconnaissons notre intelligence, nos capacités de création et d’invention, notre large palette d’émotions, notre générosité, notre capacité à agir de manière désintéressée, notre bienveillance vis-à-vis d’autrui ect.. mais cela ne nous fait pas nous sentir supérieurs car d’autres espèces ont aussi des capacités spécifiques que nous n’avons pas (les arbres produisent de l’oxygène, les chiens peuvent sentir les cancers…). Et nous n’avons pas à juger quelles compétences sont supérieures, elles sont toutes à accueillir, honorer et remercier car toutes ces particularités sont complémentaires et nous permettent de vivre les uns avec les autres, en harmonie.


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